J'ai travaillé avec plusieurs entraineurs, autant pour des raisons de déménagements familiaux que pour avancer.
Cette page est là pour mettre en avant l'importance de l'entraineur, sans qui je ne serai certainement pas arrivée à la même permanence et la même qualité des résultats.
En plus de l'enseignement de l'équitation, et pour certains, de leur talent à vous faire traverser le feu pour gagner, il y a l'échange. L'échange dans la recherche d'une réponse à un problème que l'on a du mal à résoudre seul, ou le cavalier qui ne maitrise pas les différentes approches pour être "facile" avec son cheval.
En compétition c'est le confort d'être accompagnée, portée jusqu'a l'entrée en piste. D'un coup d'oeil pendant le test vous vous connectez, les points qui font gagner sont aussi là !
Cela n'a jamais été facile pour moi de changer, de repartir avec un autre entraîneur, de retrouver des marques et la connivence indispensables pour progresser. Je ne l'ai jamais fait contre eux. Je sentais avoir besoin de travailler différemment et de voir une autre manière d'aborder l'équitation et les chevaux pour avancer toujours plus en avant. Cela m'a certainement aidé dans mon parcours sportif. J'ai besoin d'avancer, de chercher, de sentir, d'affiner et de trouver !
Tous ont apporté leur pierre à l'édifice et je les en remercie. J'ai l'occasion de les croiser sur les terrains et il est toujours agréable de pouvoir continuer d'échanger et retrouver un petit bout de ce qui nous a poussé à progresser ensemble.
Hartwig BURNFEIND:
Nous devions nous retrouver un jour. C’est chose faite pour le travail de mes chevaux depuis avril 2012.
J’avais beaucoup apprécié le travail avec Hartwig à l’occasion des stages fédéraux, sa différence majeure, mais primordiale, est de monter les chevaux des cavaliers pour comprendre et expliquer en fonction du cheval. A mon niveau je le fait avec mes cavaliers j’ai besoin de cet échange.
La culture du détail et de la chose parfaitement réalisée, avec une ouverture d’esprit qui fait du bien pendant les galères que nous avons tous à un moment ou un autre et dans une discipline qui n’en a pas l’image.
Philippe Limousin:
L'entraîneur Philippe Limousin c'est direct, opérationnel et terriblement pragmatique.
Il a une connaissance de tout, et son parcours comme Maître Ecuyer du Cadre Noir en fait un entraîneur qui vous trouve toujours une solution. Il va la chercher dans sa pratique des "Sauteurs", des "Longues Rênes" ou de la préparation pour les JO de chevaux SF pas "Top Price" du tout.
Vous montez ses chevaux au travail pour sentir et apprendre comment faire et comment le cheval réagit. Que de temps gagné ! Travailler les figures et enchaînements du Grand Prix avec JOERIS, cela vous apprend en 30 min ce que vous auriez cherché sans peut-être jamais trouver, sur votre cheval.
Philippe Meynier:
La collaboration avec Philippe s'est faite avec facilité.
J'ai trouvé en plus de toute la technique, un rapport à la perfection, toujours plus pour toujours mieux, jusque dans le suivi du matériel. Le petit travail 2 heures avant l'épreuve pour faciliter l'approche de l'épreuve et gagner en décontraction et mobilisation du cheval, même à 6h du matin.
Dominique Brieussel:
Déménagement familial en région parisienne. Depuis mes premiers Championnats de France Jeunes, Dominique m'impressionnait comme personnage, comme coach et par les résultats de ses cavaliers ! Evidemment j'avais envie de travailler avec lui, mais avec une vraie crainte de ne pas être à la hauteur.
Pour tout cavalier extérieur le premier contact avec le CHIAP est "déconcertant"! Tout le monde dans la marmite et François et Dominique qui font travailler ! C'est surnaturel mais totalement génial. Vous avez peur, puis après vous bossez et vous en apprenez comme avec personne pour aller chercher les victoires et médailles.
Christine Dixneuf:
Mon premier entraîneur quand j'ai décidé de me lancer dans le dressage à 9 ans avec une ponette de rêve, mais pas toute simple !
Elle a adapté pour que je puisse toujours progresser. Mes premiers championnats de France et d'Europe, c'était avec Christine.
Merci à elle pour toujours, elle mon premier entraîneur, et ces 4 ans qui m'ont construit pour longtemps.
Daniel Berougeon :
Déménagement familial à Lyon, mes débuts avec ROBIN VAN'T DASHAEGHEVELD. Je passais de Udine et son 1,40m à "BOB" 1,77m. Robin n'était jamais sorti en compétition et les débuts n'ont pas été simples.
Thierry Marais:
Il m'a accompagné pour m'imposer à ROBIN sans avoir à se fâcher, juste trouver "les mots" qui lui ont fait comprendre que j'étais la patronne.
En plus, durant cette très courte complicité de 3 mois, il m'a montré des pistes de travail. Le tout dans la bonne humeur et une décontraction indispensable pour arriver à me connecter de nouveau avec ROBIN en épreuve.
Autres moments passionnants, les stages fédéraux avec les intervenants extérieurs.
Des approches différentes qui nous obligent à prendre du recul par rapport à nos petites habitudes et aussi nos certitudes ! Pas toujours facile ! Mais que de directions de travail j'ai trouvées pendant ces séances!
Dolf Dietram Keller :
Il a été le premier "étranger" avec qui j'ai travaillé et il arrivait avec son étiquette d'entraîneur des Equipes d'Allemagne Juniors et Jeunes Cavaliers champions d'Europe en titre (vous n'êtes pas des plus à l'aise la première fois que vous entrez dans le manège). Dès le début vous oubliez qui il est et vous absorbez comme une éponge les 40 mn de travail. J’ai découvert les pirouettes avec une main comme les lignes de changements de pieds, qui avant la décontraction vous met le cheval droit et vous empêche de tirer d'un coté (c'est tellement simple qu'on n'y pense pas toujours).
Hartwig Burnfeind :
Il nous a fait un stage de Noël, Dolf Dietram Keller étant indisponible. Il a monté tous les chevaux et ils ont tous déroulé St Georges au bout de 10 mn ! Il nous a coaché au CDI YR de Elmshorn(GER) en janvier 2007, du travail de pro. et un accompagnement d'une grande efficacité.
Je travaille toujours avec lui.
Une approche différente avec les sélectionneurs, avec un objectif propre à leur fonction : ils doivent mettre sur pied l'équipe la plus performante possible.
Pas toujours facile leur rôle, et encore moins facile à vivre pour le cavalier tant qu'il n'est pas dans la sélection. Quand vous courez à ce niveau, c'est pour en être !
Bénédicte Fulop :
Elle a eu le culot de me sélectionner pour les Championnats d'Europe du Touquet, je n'avais que 11ans et demi. J’étais en individuel et je termine avant -dernière ! Merci à elle pour toujours, j'étais lancée et je n'ai eu de cesse de gagner ma place en Equipe de France, et de revenir en Equipe avec mon passage en Juniors.
Ces expériences extraordinaires vous font progresser, en montant avec les meilleurs d'Europe vous grandissez.
Jean Morel :
Il nous a bougés, il a été incroyable dans le travail des poneys. Il m'a aussi montré ce que l'on pouvait demander et faire avec UDINE LOLA KIWI qui n’était pas toujours évidente à gérer. Il avait un vrai regard du cheval au travail.
Margit Otto Crepin:
J'ai découvert un monde avec Margit !
Un monde fait de rigueur, de travail, de toujours mieux, de détails qui maintenant me semblent complètement évidents mais qui, au début, venaient d'une autre planète ! La planète du toujours mieux pour toujours progresser et gagner. Une chef d'équipe qui voyait tout et vous prenait en charge jusqu'à offrir une cravate à Raphaël pour la cérémonie d'ouverture.
La surprise pour nous petits juniors (enfin pour moi) c'est l'accessibilité d'une telle championne !
Tout, elle pouvait tout nous donner pour que nous soyons toujours au top, à nous de le lui demander et alors là, c'est le grand jeux et c'est topissime.
Philippe Limousin :
Il sera le dernier avec qui j'ai fait ma dernière année de Juniors et mes 3 ans de Jeunes cavaliers.
Au moment de l'accident de mon cheval Robin, il m'a régulièrement téléphoné pour prendre des nouvelles, et début mai 2006 pour me proposer d'essayer Flipper d'Or ENE HN pour que je revienne en Equipe de France pour les Championnats d'Europe.
Quand vous avez une telle confiance de votre chef d'équipe, vous êtes dans l'obligation de réussir et pour cela aussi je me suis motivée comme rarement.
Je ne voulais pas décevoir le Directeur de l'ENE Monsieur Thiollat, Monsieur l'Ecuyer en Chef du Cadre Noir LaPorte Dutheil et bien sur, Philippe qui s'était avancé sur les moyennes que je réaliserais aux Championnats d'Europe (pour ne pas le décevoir avec FLIPPER D'OR ENE HN nous avons fait mieux !).
En 2007, l'objectif était la FEI World Cup YR à Francfort : nous nous qualifions pour la Finale que nous terminons à la 6ème place !